Le bulletin de santé des forêts lorraines vient de sortir avec "au menu" une recrudescence de l'oïdium du chêne, un déperrissement plus marqué du chêne pédonculé et un accroissement des déficits foliaires constatés sur les hêtres.
Retrouvez l'intégralité de ce bulletin en cliquant ici
Nous vous proposons également le bulletin de santé des forêts alsaciennes
vendredi 26 avril 2013
dimanche 25 novembre 2012
Le Ministre de l'Agriculture en Lorraine pour développer la filière bois
Le Ministre de l'Agriculture était en Lorraine pour annoncer la mise en place d'une politique en faveur du développement de la filière bois. A commencer par la sécurisation des approvisionnements des entreprises par le biais de la contractualisation.
lundi 11 juin 2012
Santé des forêts lorraines en 2011
Le bilan sanitaire des forêts en Lorraine en 2011 vient d'être publié par le Département de la Santé des Forêts. Nous vous proposons de télécharger le document complet.
Les éléments marquants du climat y sont résumés avec des températures moyennes très élevées et une sécheresse de printemps marquée.
Du point de vue sanitaire les points les plus marquants concerne un dépérissement constaté sur les chênes de la région et la poursuite de l'extension de la maladie des rameaux du frêne. La Lorraine est maintenant pratiquement entièrement touchée.
Des problèmes plus mineurs et localisés ont pu être observés sur les résineux.
Les éléments marquants du climat y sont résumés avec des températures moyennes très élevées et une sécheresse de printemps marquée.
Du point de vue sanitaire les points les plus marquants concerne un dépérissement constaté sur les chênes de la région et la poursuite de l'extension de la maladie des rameaux du frêne. La Lorraine est maintenant pratiquement entièrement touchée.
Des problèmes plus mineurs et localisés ont pu être observés sur les résineux.
mardi 28 février 2012
Propriétaires forestiers, (re)reboisons !
Les chiffres sont éloquents : après la vague des reboisements d’après guerre, et jusqu’à la fin du FFN (fonds forestier national), la France avait une culture du reboisement et de la forêt cultivée. Depuis ? La tendance est plus qu’au ralentissement.
Quelques exemples :
en 15 ans, à l’échelle nationale, la quantité de plants forestiers mis en terre est passée de 110 millions à 47 millions (dont 29 millions de Pins maritimes) ;
à une échelle plus locale, celle du Massif Vosgien, une étude réalisé par le CRPF a mis en lumière que dans les petites forêts privées résineuses (les fameux « hagis » Vosgien), sur les 500 ha qui se récoltent par an, seuls…25% sont reboisés…le reste évoluant vers la friche !
Pour mettre les choses en perspectives, nos voisins sont plus dynamiques : la Suède replante 345 millions de plants par an, l’Allemagne 300 millions, la Pologne…1 milliards …Ne parlons pas de la Chine : 2.3 milliards de plants par an.
Vous me direz, en quoi est-ce problématique ? Si on se contente d’une forêt de bouleau et autres accrus, pas de problème ! Ce sera une forêt sans filière, sans emplois…
Si la forêt veut jouer la carte du dynamisme, et s’afficher comme une ressource locale, performante et durable…c’est un problème.
Le secteur de l’industrie du bois représentait en 2011 6 milliards d’euros de déficit commercial…ce qui constitue le 2e poste du déficit commercial de notre pays ! D’ores et déjà, la France doit importer 50% de ses besoins en sciage résineux !
Belle filière que la notre…ne changez rien !
Pour rester sur les reboisements, pourquoi en est on arrivé là ?
Les causes sont multiples : l’Etat limite ses financements, le cadre réglementaire se complique (on a vu des propriétaires dans les Vosges recevoir des courriers leur demandant…d’arracher des plants reboisés en zone…de boisement), le discours de la vulgarisation forestière est parfois mal orienté (laissez faire la nature, au pire reboisez à très faible densité…tout se passera bien !), le gibier nous décourage…
Pour autant, faut-il baisser les bras ? Notre réponse est que non.
La demande en bois va aller croissante, et le bois matériau présente de multiples atouts.
Encore faut-il que la ressource soit en adéquation avec les besoins de l’industrie…et de façon générale que l’amont forestier construise avec l’aval une VRAIE filière.
Aujourd’hui, les industriels exploitent les résineux qui ont été plantés du temps du FFN. Si aujourd’hui on ne plante pas, il n’y aura pas de forêt pour les forestiers de demain.
Sans reproduire certains excès du passé, il est temps de relancer la machine.
Votre coopérative pousse en ce sens :
nous disposons de personnels spécialisés en sylviculture (techniciens, ouvriers…) ; nous proposons à nos adhérents une reconstitution après chaque récolte (cet encagement figure d’ailleurs dans les engagements PEFC) ;
aux côtés des autres organismes de la forêt privée, nous œuvrons pour que l’environnement général soit facilitateur plutôt qu’empêchant pour les reboisements.
A titre d’exemple, nous participons activement à la constitution d’un fonds construit de concert entre l’amont (les propriétaires) et l’aval (les industriels) pour assurer la reconstitution de la ressource résineuse du massif vosgien. Nous souhaitons vivement que ce projet aboutisse. Nous ne manquerons pas de vous tenir informés dans un prochain numéro !
Julien PETIT - responsable de l'agence de Lorraine
Pour poursuivre la lecture :
De l’urgence de réinvestir la forêt (juin 2010) – téléchargeable sur le site de l’UNEP en cliquant sur ce lien
Manifeste en faveur des forêts de plantation en France (janvier 2012, Alliance forêts Bois) – téléchargeable sur le site de la CAFSA en cliquant sur ce lien
lundi 3 octobre 2011
L'évolution du prix des bois en Lorraine à la fin de l'été

Comme tous les deux mois la Draaf de Lorraine vient de publier l'observatoire du prix des bois façonnés bord de route à fin Août 2011.
Téléchargez l'observatoire
La tendance observée est plutôt baissière sur la plupart des produits. Mais à cette époque de l'année, les prix sont fortement influencés par les effets saisonniers. S'il ne faut pas espérer d'augmentation significative cet automne, il ne faut pas non plus craindre de baisse marquée des cours, en tout cas jusqu'à la fin de l'année.
Seuls peut être les prix des bois d'industrie résineux connaitront un infléchissement durable de leur tendance. La fermeture annoncée de plusieurs sites papetiers s'approvisionnant en France devrait peser sur la demande. Si cette demande se fait moins pressante comme on peut l'imaginer, les prix baisseront.
Dans les autres catégories de produits il faut donc s'attendre à une certaine stabilité. Une possible amélioration pour le hêtre pourrait être constatée dans les prochains mois en raison d'une demande plus forte de la chine sur ce marché. Rien d'extraordinaire toutefois mais ce signe annoncerait il un retour en grâce de cette essence au détriment du chêne ? Il faudra sans doute attendre la fin de l'année pour en savoir plus.
vendredi 22 juillet 2011
Le bois énergie au service des routes : un exemple de chantier de chantier utile, et doublement rentable !
Le contexte :
Le chantier pris pour exemple a été réalisé sur une propriété située en Meurthe et Moselle.
Les accotements de la route d’accès étaient fortement colonisés par une végétation arbustive.
Cette végétation avait 2 inconvénients majeurs :
- par son ombrage, elle créait une humidité source de dégradation pour la route ;
- par son emprise, elle gênait le passage des engins, qui frottaient par endroits...
Les options :
Dans les méthodes « traditionnelles », 2 solutions auraient pu être envisagées :
- un nettoyage à bois perdu (broyeur lourd + bûcheron) – pour le chantier, le coût pourrait être estimé à 700 €...
- un nettoyage par des « affouagistes », avec 2 contraintes : le manque d’attrait du lot (bois blancs, de petit diamètre...) et le délai de réalisation...
Une exploitation en bois énergie a donc été retenue.
Le chantier :
exploitation :
- abattage : il a été réalisé manuellement, par une équipe de bûcherons de la coopérative (les fameux frères Georgel) ;
- débardage : il a été réalisé au porteur par une entreprise sous traitante.
Le bois a ainsi été « rangé » en bordure de route, pour pouvoir être broyé.
valorisation bois énergie :
- broyage : il a été réalisé bord de route par un broyeur sur camion, qui expulse la plaquette dans un camion à fonds mouvant, avec une livraison en flux tendu vers les utilisateurs ;
- valorisation : la plaquette a été commercialisée vers des chaufferies industrielles, majoritairement dans les Vosges (distance moyenne du chantier à l’utilisateur : 90 km).
Certains point sont améliorables (modalités d’abattage, délai de broyage). Toutefois on retiendra que :
- l’objectif assigné est atteint avec une emprise nettoyée, de façon efficace ;
- le chantier a été traité en totale transparence avec l’associé coopérateur : le bilan financier est encourageant, puisqu’au lieu de coûter (broyage à bois perdu), voire de se traiter en opération blanche (cession de bois chauffage), le chantier a dégagé un revenu net sur pied d’environ 5 €/tonne...
Julien PETIT
Responsable d’agence
Bois énergie : le témoignage d'un coopérateur
F&BE : M. Geny, vous êtes le gérant du GF chez qui le chantier présenté s’est déroulé.
Pouvez vous nous dire pour quelle raison vous avez validé le choix du bois énergie ?
M. Geny : Mon souci permanent est de réduire les coûts des travaux. Lorsque le technicien de F&BE m’a proposé pour le dégagement des accotements de la route d’accès un contrat en transparence avec un résultat positif au minimum d’1 €/tonne, je n’ai pas hésité un instant.
La solution bois énergie s’imposait.
F&BE : quel bilan technique et économique tirez vous du chantier ?
M. Geny : Une récolte de bois énergie pour ce type de dossier ne pose aucun problème technique, si la desserte est suffisante. Pour nous, afin de faciliter le chantier, nous avons anticipé la réalisation d’une place de retournement que nous avions prévu de faire dans le cadre de Défi Travaux. Pour cette réalisation, comme pour la mobilisation du bois énergie, le technicien F&BE s’est occupé de tout.
Le bilan économique est largement plus positif que l’engagement du contrat de service, je ne peux que m’en réjouir.
F&BE : en tant que gérant de GF, que pensez vous que le bois énergie peut apporter à vos forêts ?
M. Geny : D’une façon générale, personnellement, je pense que le bois énergie n’apportera jamais pour les groupements forestiers dont j’ai la responsabilité, une réelle source de profit.
Par contre je compte beaucoup sur le bois énergie pour réduire les coûts des 1ers travaux. D’ailleurs, dans l’aménagement de nos forêts, j’intègre la récolte du bois énergie au même titre que la récolte du bois d’industrie. Sachant qu’avec le bois énergie je dois éviter ou réduire les coûts des travaux, alors que le bois d’industrie doit apporter les premières recettes.
Propos recueillis par Julien PETIT
Responsable de l'agence de Lorraine
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