Raphaël Monnier, technicien affecté à l'agence de Sarrebourg était volontaire pour aller prêter main forte aux coopératives forestières du Sud Ouest touchées par la tempête Klaus.
Nous avons eu l'occasion de lui rendre visite sur place. Raphaël est affecté à la réception des camions et à l'organisation d'une place de stockage de bois sous aspersion de plus de 300 000 m3 dans la région de Marmande. De l'avis unanime de ses collègues et des responsables de la coopérative COFOGAR qui l'accueille, Il remplit sa fonction de manière très professionnelle. Il a une autorité naturelle et une convivialité qui lui permettent de s'imposer face aux chauffeurs de camions de toutes nationalités. Il gère donc parfaitement l'arrivée et le déchargement de plus de 60 camions par jour avec ses collègues avec qui il se relaie.
Toutes les parties y trouvent leur compte : COFOGAR qui a pu compter sur un salarié immédiatement opérationnel, F&BE qui a pu diminuer temporairement sa masse salariale pendant la période de crise que nous connaissons et Raphaël lui même qui peut ainsi préserver son emploi malgré les difficultés rencontrées cette année.
Mais au delà d'un montage technique et économique efficace c'est avant tout le résultat d'un travail de réseau et d'une formidable solidarité entre coopératives qui ont uni leurs forces dans l'adversité. l'esprit coopératif n'est pas un vain mot.
dimanche 13 décembre 2009
lundi 23 novembre 2009
Klenk est mort ! Vive Schilliger !
La bagarre fut rude entre les scieurs Siat (Alsace), Monnet Sève (Rhône Alpes), Dold (Allemagne) et Schilliger (Suisse) pour la reprise du site de Klenk Volgelsheim …
Finalement la saga s’est dénouée au courant du mois d’octobre …. And the winner is : SCHILLIGER !
Ce groupe, qui dispose d’une longue expérience de scieur depuis 1861, possède déjà 3 scieries en Suisse. Ces dernières produisent 1300 m3 de sciages par jour (soit donc une consommation de 2600 m3 de grumes, soit donc quelques 80 camions de bois tous les jours …).
Là encore, la belle réussite du groupe Schilliger réside dans une seconde transformation très poussée des sciages afin de produire des éléments de haute technologie à forte valeur ajoutée.
Cette spécialisation permet au groupe d’être présent sur un vaste panel de marchés tant sur le plan des segments (produits rabotés, lamellé collé, panneaux multicouches en grands formats, …) que sur le plan géographique (marché européen (comme tout le monde) mais aussi grand export (Moyen Orient, Inde, …)).
Ensuite, le scieur repreneur n’arrive pas seul … En effet, il développe le concept de « Cluster bois », sorte de pôle d’entreprises complémentaires à l’activité de la scierie. Il s’agit, là encore, d’apporter la plus grande valeur ajoutée à tous les « co-produits » de la scierie.
Ainsi, 3 entreprises verront le jour aux abords de la scierie :
- PAVATEX transformera les plaquettes de la scierie en panneaux d’isolation bois (Grenelle quand tu nous tiens !!!),
- BLUMER & LEHMANN construira des silos de stockage pour le sel, destiné au salage des routes. Ces silos écologiques, fort développé en Suisse et en Allemagne, partiront à la conquête du marché français,
- AEK enfin (mini ‘EDF’ suisse) implantera quant à lui une chaufferie pour produire l’énergie nécessaire aux séchoirs de la scierie, aux besoins énergétiques de Pavatex …. et …et à ceux de l’unité de fabrication de pellets qui sera également ajoutée au site afin de consommer la sciure produite !
Le projet du Suisse est donc résolument admirable tant d’un point de vue économique, social et sociétal.
Enfin, nous avons donc été fort honorés, une semaine après l’annonce de cette reprise, de la visite des dirigeants de Schilliger à notre siège d’Epinal … peut-être que notre politique de forte valeur ajoutée aux produits forestiers de nos associés coopérateurs a rencontré l’écho d’un nouveau partenaire ?
Finalement la saga s’est dénouée au courant du mois d’octobre …. And the winner is : SCHILLIGER !
Ce groupe, qui dispose d’une longue expérience de scieur depuis 1861, possède déjà 3 scieries en Suisse. Ces dernières produisent 1300 m3 de sciages par jour (soit donc une consommation de 2600 m3 de grumes, soit donc quelques 80 camions de bois tous les jours …).
Là encore, la belle réussite du groupe Schilliger réside dans une seconde transformation très poussée des sciages afin de produire des éléments de haute technologie à forte valeur ajoutée.
Cette spécialisation permet au groupe d’être présent sur un vaste panel de marchés tant sur le plan des segments (produits rabotés, lamellé collé, panneaux multicouches en grands formats, …) que sur le plan géographique (marché européen (comme tout le monde) mais aussi grand export (Moyen Orient, Inde, …)).
Ensuite, le scieur repreneur n’arrive pas seul … En effet, il développe le concept de « Cluster bois », sorte de pôle d’entreprises complémentaires à l’activité de la scierie. Il s’agit, là encore, d’apporter la plus grande valeur ajoutée à tous les « co-produits » de la scierie.
Ainsi, 3 entreprises verront le jour aux abords de la scierie :
- PAVATEX transformera les plaquettes de la scierie en panneaux d’isolation bois (Grenelle quand tu nous tiens !!!),
- BLUMER & LEHMANN construira des silos de stockage pour le sel, destiné au salage des routes. Ces silos écologiques, fort développé en Suisse et en Allemagne, partiront à la conquête du marché français,
- AEK enfin (mini ‘EDF’ suisse) implantera quant à lui une chaufferie pour produire l’énergie nécessaire aux séchoirs de la scierie, aux besoins énergétiques de Pavatex …. et …et à ceux de l’unité de fabrication de pellets qui sera également ajoutée au site afin de consommer la sciure produite !
Le projet du Suisse est donc résolument admirable tant d’un point de vue économique, social et sociétal.
Enfin, nous avons donc été fort honorés, une semaine après l’annonce de cette reprise, de la visite des dirigeants de Schilliger à notre siège d’Epinal … peut-être que notre politique de forte valeur ajoutée aux produits forestiers de nos associés coopérateurs a rencontré l’écho d’un nouveau partenaire ?
Déménagement du bureau de Tomblaine
Le bureau de Tomblaine fermera définitivement au mois de décembre. Aldo Lorenzi sera basé à Sarrebourg.
Dès maintenant, la correspondance ou les appels téléphoniques doivent être orientés vers Sarrebourg, où vous serez accueillis efficacement par Annabelle Pierron (03.87.24.78.00).
Dès maintenant, la correspondance ou les appels téléphoniques doivent être orientés vers Sarrebourg, où vous serez accueillis efficacement par Annabelle Pierron (03.87.24.78.00).
Hommes des bois - entretien avec Sébastien Fernoux, technicien forestier
Nous vous proposons régulièrement d'échanger avec des personnels ou des propriétaires adhérents à Forêts & Bois de l'Est. Commençons avec une recrue récente...sur la Lorraine !
- Sébastien, vous êtes le nouveau technicien du secteur de Metz.
Pouvez vous vous présenter brièvement ?
Sébastien FERNOUX :
Rien ne me prédestinait à ce métier. C’est le hasard qui m’a amené dans la forêt lors d’un stage de découverte en 1ère que j’ai effectué à l’ONF. Après mon bac, je souhaitais rapidement entrer dans la vie active tout en ne m’enfermant pas dans un bureau et je me suis tout naturellement dirigé vers un BTS Gestion Forestière par apprentissage. Les gens que j’ai alors côtoyés mon transmis leur passion pour ce métier et m’ont ouvert les portes de la vie active.
- Vous êtes à Forêts & Bois de l’Est depuis 11 ans. Vous avez choisi de changer de secteur en passant du Jura à la Moselle. Comment voyez vous votre nouveau poste et votre nouveau secteur ?
SF :
Il faut avouer que cela n’a pas été facile de quitter le Jura et tout ceux avec qui j’ai partagé mes débuts en tant que forestier. Mais j’ai retrouvé en Moselle une équipe soudée et conviviale, je dirais même familiale. Cet état d’esprit me permet de m’épanouir pleinement dans mon travail et sera une aide précieuse pour m’intégrer rapidement.
Ce nouveau secteur est pour moi un challenge, mais va aussi permettre de compléter mon expérience. En effet, après plus de dix ans passés dans des forêts majoritairement résineuses, je découvre un secteur où les essences feuillues prédominent. De plus, la grande majorité de nos adhérents sur ce nouveau secteur sont soumis à un PSG. Le volume d’activité gestion et sylviculture va donc être plus important.
Quelles sont vos principales missions dans ces premiers mois de reprise du secteur ? Comment les partagez vous avec Vincent CZYZEWICZ ?
SF :
Ma première mission va être de rencontrer l’ensemble de nos adhérents et de me présenter à eux. Cette tâche devrait me prendre 6 à 8 mois car en parallèle j’ai plusieurs chantiers d’exploitation à mettre en route et de nombreux dossiers de subventions à suivre ou à déposer, principalement d’amélioration de la desserte.
Sur le moyen terme, je souhaite améliorer et optimiser le suivi de leur patrimoine forestier, et donc sa valorisation, en les associant plus à cette démarche.
Sur le long terme, je pense développer notre activité de façon suffisante à assurer dans un premier temps la pérennité du poste de Vincent et le mien et pourquoi pas en créer un nouveau…
Pour l’ensemble de ces actions, je vais bien sûr m’appuyer sur Vincent CZYZEWICZ qui est en place sur le secteur depuis 2 ans. Nos connaissances personnelles et nos expériences nous permettent d’être complémentaires et ainsi d’apporter un service optimum à nos adhérents. Pour que ce travail en binôme soit efficace, la communication est un maître mot.
Pour l’instant, j’essaie de suivre l’ensemble des chantiers pour apprendre à mieux connaître le patrimoine de nos adhérents. Dans un deuxième temps, les tâches de Vincent consisteront à la mise en place et au suivi des chantiers d’exploitation et de sylviculture. Quant moi je m’attacherais plus au contact avec les adhérents et les clients ainsi qu’au suivi administratif de tous ces dossiers. Tout cela bien sûr sans perdre le contact avec le terrain qui reste indispensable pour moi.
Un mot pour conclure ?
SF :
Nous traversons actuellement, comme bon nombre d’entreprises, des moments difficiles. Mais je crois énormément en la coopérative et je suis persuadé que si tout le monde se sert les coudes nous passerons cette crise et pourrons continuer à partager avec nos adhérents notre passion de la forêt.
jeudi 22 octobre 2009
Changement de personnel à Epinal
Frédéric Pageaud, qui occupait un poste de technicien sylviculture/travaux à Epinal, ne fait plus partie de la coopérative depuis le milieu du mois d'octobre.
Le recrutement de son successeur est en cours et va intervenir rapidement.
Dans l'intervalle, vous pouvez contacter votre technicien de secteur habituel ou Julien Petit, le responsable d'agence.
Nous vous informerons dès que possible sur la prise de fonction du nouveau technicien.
L'activité sylviculture-travaux à Forêts & Bois de l'Est sera poursuivie et notre objectif est de l'améliorer.
Le recrutement de son successeur est en cours et va intervenir rapidement.
Dans l'intervalle, vous pouvez contacter votre technicien de secteur habituel ou Julien Petit, le responsable d'agence.
Nous vous informerons dès que possible sur la prise de fonction du nouveau technicien.
L'activité sylviculture-travaux à Forêts & Bois de l'Est sera poursuivie et notre objectif est de l'améliorer.
mercredi 14 octobre 2009
Scierie KLENK à Vogelsheim : l'épilogue
D'abord annoncé le 11 Août, puis le 29 septembre, le tribunal de Colmar a enfin pris sa décision concernant la reprise de l'entreprise KLENK HOLZ à Vogelsheim (68) en redressement judiciaire depuis le début d'année.
On avait d'abord cru que la venue de Nicolas Sarkozy à Urmatt le 19 mai 2009 était un signe plaçant la Société Siat en position de favori dans la course à la reprise. On apprit en septembre que l'offre de reprise du plus grand scieur français était en fait la moins bien placée des 4 offres émanant respectivement du Groupe Monnet Sève basé dans l'Ain et le Massif Central, de la Scierie Dold propriétaire de deux sites en Forêts Noire et du Suisse Schilliger Holz qui avait un projet d'extension sous la forme de la construction d'un nouveau site.
Lors du dernier round qui s'est tenu fin septembre, la rumeur laissait entendre que l'affaire se jouerait entre Monnet Sève et Schilliger Holz. C'est finalement le Suisse qui a eu la faveur du tribunal, probablement en renchérissant pour placer son offre en tête.
Nous n'avons pas de détail sur les différentes offres mais il est plus que probable que le projet industriel présenté par Shilliger Holz ait beaucoup pesé dans la balance. En effet, cette société avait fait le choix stratégique de développer ses capacités bien avant l'annonce du redressement judiciaire de Klenk. Elle avait presque finalisé un projet de construction d'un nouveau site et bouclé son financement. L'opportunité de reprendre un outil moderne et géographiquement bien situé ne pouvait que la séduire. Elle aura donc fait ce qu'il fallait pour emporter la décision à son profit et surtout montrer que cette reprise relevait d'un projet de développement réfléchi et solide. C'est un gage de pérénité pour la scierie, ses salariés et fournisseurs qui peuvent envisager l'avenir sur des bases saines.
D'autant plus que la stratégie générale de ce groupe industriel semble pertinente dans le contexte à moyen terme du marché du bois. Il se spécialise depuis plusieurs années dans la construction d'éléments pour les constructions bio - écologiques. Il vise donc un marché qui sera longtemps porteur tout en prenant soin d'apporter de la valeur ajouté au produit brut de sciage. Cela devrait lui apporter une rentabilité intéressante au moins sur le moyen terme.
On ne peut s'empêcher de comparer cette stratégie avec celle de nos industriels français de la scierie les plus importants. La scierie Siat par exemple dont la stratégie est tout au contraire tournée vers l'amont de la filière. Elle immobilise ses capitaux dans l'acquisition de surfaces forestières importantes et dans l'achat sur pied de stocks très lourds, plutôt que d'investir dans la valorisation de ses produits et dans l'action marketing. Elle possède un site industriel très performant pour le sciage brut. En ce sens c'est une industrie d'une grande qualité, mais combien de temps cette stratégie restera payante dans un marché où les produit bruts de scierie voient leurs parts de marché se réduire au profit de produits plus élaborés et semis finis ?
Notre avis est que la stratégie payante à terme est plutôt celle des Suisses qui correspond également à celles de l'ensemble des scieries allemandes ou encore autrichiennes. L'avenir dira qui des 2 scieries alsaciennes tirera le mieux son épingle du jeu. Force est de constater que Siat a probablement manqué de liquidités pour jouer à la même hauteur que ses concurents. Mais l'essentiel pour les producteurs forestiers reste que ces deux sites industriels et d'autres très performants outre Rhin prospèrent à long terme aux portes de nos régions. C'est pour cela que Forêts & Bois de l'Est a une volonté de renforcer son partenariat privilégié pour l'approvisionnement de 3 grandes scieries industrielles le long du sillon rhénan et d'autres du massif vosgien.
On avait d'abord cru que la venue de Nicolas Sarkozy à Urmatt le 19 mai 2009 était un signe plaçant la Société Siat en position de favori dans la course à la reprise. On apprit en septembre que l'offre de reprise du plus grand scieur français était en fait la moins bien placée des 4 offres émanant respectivement du Groupe Monnet Sève basé dans l'Ain et le Massif Central, de la Scierie Dold propriétaire de deux sites en Forêts Noire et du Suisse Schilliger Holz qui avait un projet d'extension sous la forme de la construction d'un nouveau site.
Lors du dernier round qui s'est tenu fin septembre, la rumeur laissait entendre que l'affaire se jouerait entre Monnet Sève et Schilliger Holz. C'est finalement le Suisse qui a eu la faveur du tribunal, probablement en renchérissant pour placer son offre en tête.
Nous n'avons pas de détail sur les différentes offres mais il est plus que probable que le projet industriel présenté par Shilliger Holz ait beaucoup pesé dans la balance. En effet, cette société avait fait le choix stratégique de développer ses capacités bien avant l'annonce du redressement judiciaire de Klenk. Elle avait presque finalisé un projet de construction d'un nouveau site et bouclé son financement. L'opportunité de reprendre un outil moderne et géographiquement bien situé ne pouvait que la séduire. Elle aura donc fait ce qu'il fallait pour emporter la décision à son profit et surtout montrer que cette reprise relevait d'un projet de développement réfléchi et solide. C'est un gage de pérénité pour la scierie, ses salariés et fournisseurs qui peuvent envisager l'avenir sur des bases saines.
D'autant plus que la stratégie générale de ce groupe industriel semble pertinente dans le contexte à moyen terme du marché du bois. Il se spécialise depuis plusieurs années dans la construction d'éléments pour les constructions bio - écologiques. Il vise donc un marché qui sera longtemps porteur tout en prenant soin d'apporter de la valeur ajouté au produit brut de sciage. Cela devrait lui apporter une rentabilité intéressante au moins sur le moyen terme.
On ne peut s'empêcher de comparer cette stratégie avec celle de nos industriels français de la scierie les plus importants. La scierie Siat par exemple dont la stratégie est tout au contraire tournée vers l'amont de la filière. Elle immobilise ses capitaux dans l'acquisition de surfaces forestières importantes et dans l'achat sur pied de stocks très lourds, plutôt que d'investir dans la valorisation de ses produits et dans l'action marketing. Elle possède un site industriel très performant pour le sciage brut. En ce sens c'est une industrie d'une grande qualité, mais combien de temps cette stratégie restera payante dans un marché où les produit bruts de scierie voient leurs parts de marché se réduire au profit de produits plus élaborés et semis finis ?
Notre avis est que la stratégie payante à terme est plutôt celle des Suisses qui correspond également à celles de l'ensemble des scieries allemandes ou encore autrichiennes. L'avenir dira qui des 2 scieries alsaciennes tirera le mieux son épingle du jeu. Force est de constater que Siat a probablement manqué de liquidités pour jouer à la même hauteur que ses concurents. Mais l'essentiel pour les producteurs forestiers reste que ces deux sites industriels et d'autres très performants outre Rhin prospèrent à long terme aux portes de nos régions. C'est pour cela que Forêts & Bois de l'Est a une volonté de renforcer son partenariat privilégié pour l'approvisionnement de 3 grandes scieries industrielles le long du sillon rhénan et d'autres du massif vosgien.
lundi 21 septembre 2009
Qui sera le repreneur de la scierie Klenk à Vogelsheim ?
Bonne nouvelle pour tous les propriétaires forestiers de résineux des massifs montagneux de l'Est et de la Forêt Noire. La scierie Klenk qui a déposé le bilan au printemps sera reprise. Cela ne fait plus de doute.
Le compte à rebours pour connaitre l'heureux élu a commencé puisque le tribunal d'instance de Colmar doit se prononcer le 29 septembre prochain.
Les dernières offres en vue de ce jugement sont tenues secrètes et le suspens est à son comble. Lors de la dernière session le 11 août le tribunal avait examiné 4 offres dont 2 émanant de scieurs français : Siat à Urmatt et Monnet Sève propriétaire entre autre de la scierie de Sougy dans le Morvan et très implanté en Franche Comté. 2 autres repreneurs se sont également mis sur les rangs : la scierie Dold de Donaueschingen en Forêt Noire et la Scierie Schillinger de Suisse. Le moins bien placé de ces 4 candidats était la scierie SIAT. Le mieux placé était le groupe Monnet Sève dont le projet était soutenu par le mandataire judiciaire et par la maison mère de l'entreprise, le groupe Klenk Holz AG.
Mais rien n'est fait, chacun des candidats peut réenchérir jusqu'au dernier moment, ce qui laisse planer le suspens.
Pendant ce temps les discussions sur le sujet vont bon train. Que vaut il mieux ? Une reprise par Monnet Sève équilibrant les forces en présence de ce côté ci du Rhin ? Au contraire une reprise par SIAT qui entrerait ainsi dans la cour des grands groupes européens du sciage ?
Chacun a sa théorie ses craintes ou ses espoirs.
Quant à nous, nous considérons que la nouvelle la plus importante de toutes, c'est que ce site continue de produire et qu'il le fasse de façon rentable dans le long terme. Il n'y a pas de valorisation du bois sans outil performant pour l'utiliser et le fait que des grands groupes se structurent dans notre territoire est en soi une excellente nouvelle. Peu importe donc l'heureux élu.
Et les risques de monopole alors ? Et bien il n'y aura de monopole qu'en fonction de l'échelle à laquelle nous envisagerons les choses dans le futur. En laissant persister une organisation éclatée des producteurs forestiers qui vendent au gré des évènements, sans plan bien construit et avec le seul souci de la bonne affaire à court terme, nous faisons le lit de structures industrielles de plus en plus grosses qui, pour s'approvisionner dans de bonnes conditions, n'ont d'autres recours que de gérer elles même l'exploitation de la forêt, voire de l'intégrer le plus en amont possible. Dès lors, leurs intérêts sont de maximiser le profit sans se soucier de ce qu'ils peuvent partager avec les producteurs. C'est une quasi économie de concession que nous suscitons alors.
A l'inverse, en favorisant le regroupement des producteurs publics et privés, en cherchant à contractualiser de manière équitable avec l'aval de la filière, tout en se laissant la possibilité de conserver des rapports de concurrence entre les acteurs, il n'y a pas lieu de craindre l'émergence de tels groupes. Au contraire, plus ils seront performants et plus la valeur ajouté qui sera susceptible de remonter à la base de la filière sera importante. C'est ce type d'économie où les rapports de force sont équilibrés et où la recherche du profit global compte au moins autant que sa juste répartition que la coopération forestière française entend promouvoir. Mais pour cela il faut que la coopération forestière se développe encore et que de nouveaux et nombreux adhérents la rejoigne. Elle aura aussi intérêt dans le futur à nouer des accords avec l'Office National des Forêts qui est l'interlocuteur des forêts publiques.
Forêts & Bois de l'Est pourra ainsi jouer pleinement son rôle auprès de l'industriel qui sera sélectionné, et ceci quel qu'il soit, puisque la coopérative approvisionne aujourd'hui la plupart d'entre eux avec qui elle entretient les meilleurs rapports.
Donc, que le meilleur gagne !
lundi 24 août 2009
Regroupement des services au sein de la nouvelle agence Lorraine
Nous l'annoncions dès le mois de juin, une restructuration importante a débuté au printemps pour permettre à Forêts & Bois de l'Est de passer la crise profonde que traverse la filière bois et pour améliorer ses performances à la sortie de cette dépression. Une des décisions importantes prise par la direction et le conseil d'administration de la coopérative a été de regrouper plusieurs agences dans un souci d'économie. Ainsi, à compter du 1er septembre, les agences d'Epinal et de Sarrebourg se fondent en une seule agence Lorraine dont le siège est situé à Epinal. Sur les 5 bureaux d'origine, 2 seuls seront conservés à Epinal donc et à Sarrebourg. Le bureau de Metz est d'ores et déjà fermé, le bureau de Nancy - Tomblaine sera définitivement fermé à la fin de l'année 2009 mais ne dispose déjà plus de permanence. Enfin, le bureau de Châtenois sera quant à lui fermé vers la fin d'année 2010. Il conservera une permanence administrative jusque en septembre 2010.
Pour joindre la nouvelle agence, vous pouvez appeler les numéros suivant :
Epinal le 03 29 29 11 20
Sarrebourg le 03 87 24 78 00
Sur le terrain rien ne change hormis le départ de Patrick Belin précédemment annoncé sur le secteur de St Dié et l'affectation de Jean Luc Ruinet, responsable de l'agence de Sarrebourg, à la fonction de Directeur adjoint à temps plein (voir sur le blog général de Forêts & Bois de l'Est). La responsabilité de l'agence régionale est désormais confiée à Julien Petit, déjà responsable de l'agence d'Epinal.
Pour toute question ou réaction, n'hésitez pas à vous exprimer dans la rubrique commentaire de cet article.
Pour joindre la nouvelle agence, vous pouvez appeler les numéros suivant :
Epinal le 03 29 29 11 20
Sarrebourg le 03 87 24 78 00
Sur le terrain rien ne change hormis le départ de Patrick Belin précédemment annoncé sur le secteur de St Dié et l'affectation de Jean Luc Ruinet, responsable de l'agence de Sarrebourg, à la fonction de Directeur adjoint à temps plein (voir sur le blog général de Forêts & Bois de l'Est). La responsabilité de l'agence régionale est désormais confiée à Julien Petit, déjà responsable de l'agence d'Epinal.
Pour toute question ou réaction, n'hésitez pas à vous exprimer dans la rubrique commentaire de cet article.
lundi 29 juin 2009
Départ de Patrick Belin
Patrick belin, qui intervenait comme technicien sur le secteur de Saint Dié depuis bientôt 10 ans, quitte la coopérative cet été. Son départ volontaire intervient dans le cadre du plan de restructuration.
Il sera remplacé sur le terrain par Alain Pierrat, qui connait bien le secteur : il y intervient en doublon avec Patrick depuis la tempête...
Alain Pierrat est joignable au 06.85.67.45.21.
Il sera remplacé sur le terrain par Alain Pierrat, qui connait bien le secteur : il y intervient en doublon avec Patrick depuis la tempête...
Alain Pierrat est joignable au 06.85.67.45.21.
vendredi 5 juin 2009
Une machine pour optimiser la sylviculture
Une nouvelle machine finlandaise vient d’être mise en route par la Société SOTRAFOREST pour la récolte de produits dans des opérations de sylviculture de jeunes peuplements forestiers. Les produits ainsi récoltés sont destinés à l’utilisation en bois énergie déchiqueté.
En récoltant des produits de dimension précommerciale elle permet de réduire le coût de revient des opérations de dépressage ou de 1ère éclaircies feuillues ou résineuses.
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